nitrogen a écrit :Et puis quand on me parle des avantages je réponds toujours que c'est un concours ouvert à tous et donc plutôt que d'envier il faut le passer et assumer sinon c'est juste de la mauvaise foi
Ah ah, je dis pareil à ceux qui me font des réflexions.
La vérité, c'est que ce boulot me "bouffe la tête" (excusez l'expression). Une fois rentrée chez moi, je n'ai pas du tout envie de m'y mettre, alors je fonctionne au coup par coup, je vais au boulot 1 heure avant pour boucler ce qui n'a pas été fait, et je culpabilise à mort parce que je ne fais pas le nécessaire. Même quand je fais pas ce que je devrais faire (prép), ça me ronge quand même.Résultat, je passe le we et les vacances à errer chez moi en essayant de me persuader de m'y mettre et du coup, je ne sors plus parce "que j'ai du travail". Pour couronner le tout, je suis inspectée dans 15 jours alors que je suis en pleine crise de doute et que j'ai surtout envie de chercher comment m'en sortir.
je compte donc voir un psy pour faire le point et cerner mes envies/besoins parce que pour l'heure, je ne sais pas vers quoi me diriger : rester dans la fonction publique ou me diriger vers le privé ou l'artisanat. Et puis, faut pouvoir financièrement et au niveau des compétences.
parce qu'en ce qui me concerne, je n'ai pas de famille à faire vivre, par contre je suis seule pour assumer et il faut bien se loger et gagner sa croûte !!
En tout cas, merci pour ta réponse
camelia a écrit :je n'ai pas d'idée précise de ce que j'aimerais faire mais je me demande si ce n'est pas trop tard à mon âge. Qu'n pensez-vous?
Bonjour,
Toutes les personnes de plus de 30 ans du forum te répondront : non ce n'est pas trop tard !
Le plus difficile, ce n'est pas tellement de se reconvertir ou de se remettre aux études mais plutôt de trouver et choisir une nouvelle voie.
En parcourant plusieurs sujets dans plusieurs rubriques du forum tu t'en rendras compte et tu verras de nombreux témoignages de reconversions réussies.
Bonne chance dans tes recherches, ce n'est pas facile et on n'a pas beaucoup d'aide extérieure quand on se pose ce genre de questions, mais ce forum permet de discuter et de se faire une idée assez réaliste des métiers pratiqués dans la fonction publique.
En tant que trentenaire je réagis moi aussi pour dire que ce n'est pas du tout trop tard. Je suis prof moi-même et depuis l'an dernier, suite moi-aussi à une inspection très négative et qui ne débouche sur aucune démarche positive, j'ai pris sur mon temps et j'ai fais des démarches personnelles, ni appuyées ni relayées par ma hierarchie car "ils" ne sont au courant de rien et les démarches de reclassement et de changement d'orientation ne sont pas du tout soutenues, j'ai entrepris de passer des concours du tresor public et des impôts. J'ai réussi tout de suite en travaillant beaucoup les qcm et un peu la méthodologie des épreuves écrites. Pour un prof qui a le cape ou le capes ce n'est pas si difficile d'avoir des notes correctes, même si je l'ai eu de justesse (55 ième en national pour 65 places). Il vaut mieux privilégier les concours idf (ile de france) l'inconveniant étant de devoir y rester 5 ans avant de pouvoir muter.
Bon courage à tous et ne désespérez pas, c'est possible de trouver une reconversion, les chiffres de détachement et démission, je ne les connais pas, mais, lorsque j'ai annoncé mon départ à mes collègues, ils connaissaient tous des profs qui se sont reconvertis, donc c'est bien la preuve d'un malaise profond dans la gestion des ressources humaines de notre cher ministère
PS : camelia avec ton ancienneté en tant que fonctionnaire tu as le droit de passer les concours en interne même pour un autre ministère que l'éducation nationale, il me semble que des sujets du forum parlent de cela. Bon courage pour tes démarches et surtout n'hesite pas à partager avec les gens du forum, ils sont un soutien et une aide précieuse en tout cas dans mon experience personnelle
Voici un petit article trouvé sur le forum profs en trouble. Je signale au passage que ce forum vient d'ouvrir une section qui pour l'instant se nomme hors-prof, et est consacrée à l'épineuse question "que faire à part prof?"
Le Figaro
10 000 enseignants changent de métier chaque année
Anne-Noémie Dorion
17/12/2007 | Mise à jour : 22:32 |
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Ils restent cependant peu nombreux à tenter l’aventure hors de la fonction publique.
Stressés, démotivés ou trop peu payés à leur goût, les enseignants pensent parfois à changer de vie professionnelle. Selon une étude de Raymond-Philippe Garry, directeur d’un institut de formation des maîtres, 10 % à 12 % des professeurs souhaitent quitter l’Éducation nationale à un moment de leur carrière. Peu franchissent le pas. Moins d’une dizaine de milliers sur un total de huit cent mille enseignants changent de métier chaque année, un chiffre stable, selon le ministère de l’Éducation nationale.
D’autant qu’une majorité reste malgré tout dans le giron de l’administration : ils décident de travailler comme éducateur en prison, passent les concours d’inspecteur ou de proviseur. Parmi ceux qui restent dans le public, à peine quelques dizaines quittent le ministère. Car seules une quarantaine de places leur sont directement réservées chaque année depuis 2003 dans les autres administrations. Les autres sont obligés de passer des concours. L’association Aidoprofs , qui appuie les enseignants cherchant à se reconvertir, estime que la méfiance est grande à leur égard : «Les clichés ont la vie dure. On les juge peu adaptables, peu performants», explique l’un des fondateurs de l’association... lui-même professeur reconverti. Autre écueil : quelque 75 % des enseignants qui se renseignent auprès de l’association se ravisent rapidement. «L’Éducation nationale est un cocon, certains n’ont pas la culture d’entreprise. Quand on leur parle de productivité, de rémunération au mérite, ils préfèrent souvent remettre leur projet à plus tard», y note-t-on.
«Je ne m’épanouissais pas»
Quand les enseignants tentent une reconversion dans le privé, ils le font dans les domaines du patrimoine, de la culture ou du tourisme. «Le sujet de la reconversion est tabou en salle des profs», raconte Stéphanie, ancienne prof d’économie-gestion en zone d’éducation prioritaire, qui travaille désormais au conseil régional d’Ile-de-France : «Je ne m’épanouissais pas, j’avais l’impression d’être coupée du monde : ne travailler qu’avec des jeunes, ce n’est pas stimulant intellectuellement. J’éprouvais rarement un sentiment de satisfaction. Nous avons par ailleurs une image très dévalorisée à l’extérieur alors que c’est un métier dur.»
Ancien professeur de lettres dans un lycée professionnel de Rouen, Gisèle a mis vingt ans avant de franchir le pas. Elle est désormais comédienne de théâtre : «Je gagne moins bien ma vie mais je ne regrette rien car j’avais fini par aller travailler en reculant.» À 28 ans, Jean, ancien professeur de construction mécanique en région parisienne travaille depuis mars dernier comme technicien dans une entreprise de déformation des métaux à chaud. Il n’avait pas forcément envie de quitter l’éducation nationale mais c’était la seule façon pour lui de rejoindre sa femme à Toulouse, faute de mutation possible : «Ce n’est pas plus dur de travailler dans le privé, explique-t-il, même si on a plus d’heures à fournir dans la journée. L’enseignement est plus pesant psychologiquement.»
J'avais posté sur ce forum en décembre dernier,
Je suis professeur des écoles T2.
me revoilà, je suis arrêté. Cette fois je n'avais vraiment plus aucun souhait de retourner à l'école voir ces chères têtes blondes.
Je suis en recherche active de nouvel emploi. Pas facile, même si j'ai déjà travaillé dans le privé par le passé. J'ai l'impression qu'on a pas une bonne image lorsqu'on passe par l'éducation nationale (des planqués, voilà ce qu'on est) franchement quand on connait le métier ça fait doucement rire.
Les w-e on les voit pas trop. Moi je n'arrive pas à m'en détacher même en vacances, j'y pensais tout le temps. C'est plus possible. Toujours penser aux préps au boulot, aux pbs avec les gosses, à l'autorité sans cesse bafouée par les élèves.
Je me suis informé auprès d'un service enseignants en difficulté, ben résultats ils m'ont dit mettez vous en arrêt jusqu'aux vacances et après ca ira mieux. Super ! Et après les vacances, on recommence ?
J'aurais aimé avoir une dsponibilité mais c'est impossible avant septembre. Il reste encore 5 mois (la moitié de l'année) jusqu'en juillet. Je pense pas pouvoir tenir jusque là.
Bref, je cherche dans le privé. Pour ce qui est des concours c'est pas facile de savoir ce qu'on peut faire. J'essaye de me renseigner mais les infos sont dures à trouver.
Si je n'ai rien trouvé comme boulot d'ici la fin des vacances de février je vais devoir démissionner sans rien avoir derrière. Ca me stresse un peu surtout que j'ai une petite famille à assumer.
A ce propos, savez vous s'il y a une période de préavis une fois qu'on a donné sa démission ?
Merci.
Je sais que l'on a pas beaucoup de soutien quand on est dans cette situation surtout en primaire. Ma soeur en a fait l'amère experience et a demissionné alors qu'elle éait enceinte et qu'elle aurait pu benefier d'un congé pour élever ses deux enfants et il ne lui restait qu'un mois à supporter les galères d'un classe à tris niveaux etc.
Tout ça pour dire qu'il faut bien se renseigner avant d'envisager une extremité telle que la demission. Il y a la possibilité de rester en arret maladie pendant une année, même si on est convoqué par le medecin du rectorat et qu'on nous met une pression pour reprendre ( quand on voit la réaction du rectorat de Lille sur l'histoire de la baffe donnée par le prof de techno, on comprend tout de suite l'esprit de solidarité et d'écoute qu'il reigne dans la grande famille de l'éducation nationale )
Bref je pense qu'il faut t'accorder du temps pour reflechir et rechercher les concours que tu pourrais passer ( cherche dans ce forum il y a plein de possibilités ici ou la et les douanes etc..
Je ne connais pas tout et certaines choses ne m'interessent pas mais je sais que des reconversions, on en a parlé dans d'autres sujets : utilise la fonction rechercher dans le forum c'est très utile aussi pour retrouver des indications données par d'anciens profs reconvertis
L'avantage c'est que tu peux, si tu n'as pas démissionné, demander un détachement et donc profiter de la continuité dans ta carrière de fonctionnaire.
Certes c'est à l'échelle de l'année voire un peu plus (moi j'ai commencé à faire les démarches l'an dernier à cette époque), mais le fait de franchir le pas et de s'inscrire puis de se lancer dans les révisions ça donne un nouveau souffle et ça permet de relativiser la situation actuelle.
Bonsoir,
je suis également nouvelle sur le forum et très intéressée par les messages. Je suis T3 cette année et suite à deux ans et demi de grand doute, il me semble que je me sois trompée de voie. J'ai cru que je ne trouvais pas d'équilibre car j'ai débuté sur des classes difficiles où je faisais le flic puis que j'avais trop de travail , que je m'impliquais trop. Mais cette année, j'ai des gamins qui ont une attitude plus ou moins correcte, au niveau travail, je bénéficie de ce que j'ai fais l'année dernière, donc même si les conditions d'enseignement restent difficiles, je ne peux pas me plaindre. Et pourtant, je ne m'y sens pas bien. Je sors exténuée et pratiquement jamais satisfaite. Et il y a quelques jours, en regardant les élèves, je me suis de nouveau demandée ce que je faisais là et je me suis sentie comme emprisonnée. Les élèves faisaient le travail demandé et j'attendais. Je crois que je m'ennuie ferme dans une classe. Quand je ne m'ennuie pas, je suis absorbée par ce que je fais avec les élèves mais je crois qu'au fond ce travail ne me satisfait pas. J'apprécie d'etre avec les gamins et les relations qui peuvent s'établir mais je vais travailler les pieds lourds.
C'est difficile de faire le point. J'ai toujours voulu être enseignante et maintenant je me dis que faire d'autres. Je ne sais pas du tout ce qui pourrait me convenir. Alors je ne sais meme pas où chercher. Et ça m'angoisse, car je ne me vois pas du tout refaire une autre année dans l'enseignement. J'aime réfléchir à ce que je peux proposer comme travail, lire à ce sujet mais quand je dois faire la mise en oeuvre, ça ne me plait pas.
Quels pistes pouvez vous me proposer ? Un bilan de compétences ? Je sais qu'en particulier, c'est très cher.
Merci d'avance de l'aide que vous pourrez m'apporter
Bonjour à tous,
Je ne pense pas que mon "cas" a déjà été traité sur le forum:
Je suis T1 et je souhaite me reconvertir en "Agent territorial du patrimoine". Il s'agit d'un emploi de catégorie C de la fonction territoriale sans concours. On y accède par envoi de CV après publication de l'offre par la collectivité territo.
J'aimerais savoir si c'est possible et comment se passe la transition:
- les règles du détachement s'appliquent-elles?
Le détachement est de droit suite à la réussite d'un concours, ce qui n'est pas le cas ici. Peut-on être détaché pour une catégorie moins élevée ?
- Dois-je démissionner?
- Si je trouve une annonce qui m'intéresse et si la collectivité veut bien de moi, quelles sont les démarches à suivre? La transition est-elle rapide?
D'autre part, concernant l'EMT (évaluation en milieu de travail proposée par l'anpe pour juger de l'intérêt du poste et donner de l'expérience), est-elle ouverte à un PE en exercice (et non en dispo) pendant les grandes vacances par exemple.
A l'inverse de toi, j'étais agent territorial du patrimoine avant de devenir professeur des écoles il y a 3 ans. J'ai longuement réfléchi avant de me reconvertir et cela m'est d'autant plus difficile d'avoir à me remettre de nouveau en question professionnellement. Je vis un perpétuel malaise depuis le début de ma carrière dans l'éducation nationale. Je pensais qu'avec l'expérience, les choses s'amélioreraient, mais j'en doute de plus en plus.
Je ne peux pas répondre avec certitude à ta question mais il me semble qu'il te faudrait demander une disponibilité pour accéder à ces nouvelles fonctions, surtout si tu es admise sur le poste d'agent du patrimoine en tant que contractuelle. Par contre, si tu es nommée sur le poste en tant que stagiaire, j’imagine que tu devrais pouvoir obtenir une position de détachement jusqu'à la titularisation. Enfin, c'est ce qui me semble le plus logique.
Pour ce qui est des annonces pour ce type de postes, tu ne dois pas en trouver beaucoup. En revanche, je te conseille de faire des candidatures spontanées.
Petite question : qu'est-ce qui te donne envie de travailler en tant qu'agent du patrimoine?
lgc a écrit :Petite question : qu'est-ce qui te donne envie de travailler en tant qu'agent du patrimoine?
Bonjour lgc,
Tout d'abord merci pour ta réponse.
Si j'ai pensé à agent du patrimoine, c'est parce que j'aimerais travailler dans un musée (j'ai un DEUG 1 en histoire de l'art et archéologie).
J'avais pensé à "Assistant de conservation du patrimoine et des bibliothèques" (catégorie B avec un bac+2 en histoire de l'art) mais visiblement dans mon département (06) il y a un concours ouvert tous les trois ans et les inscriptions sont closes pour cette année.
Donc pour les trois ans qui viennent, je pensais tenter Agent du patrimoine en attendant le prochain concours (en interne ou externe).
Mais toi qui as travaillé au "Patrimoine", tu vas peut-être pouvoir me renseigner: avec un Bac+1 en Histoire de l'art et un bac+3 en finance, qu'est-ce que j'ai intérêt à faire pour travailler dans un musée? Peut-on postuler au poste d' "Assistant du patrimoine" sans passer le concours? Y a-t-il une autre possibilité, un autre poste?
Et toi, pourquoi as-tu quitté le poste d'Agent du patrimoine? Un manque d'intérêt? Tu penses faire quoi maintenant?
Bonjour lgc,
il semble que tu vives mal ton accès dans l'éducation nationale. Tu penses à te reconvertir ? Sais tu dans quoi ?
Je pense que l'on est peut etre dans le meme mouizz, car je veux partir mais je ne sais pas où aller. Je voulais faire un bilan de compétences mais apparemment dans l'education nationale, c'est un chemin semé d'embuches.
Quelqu'un aurait-il des infos sur ce sujet ? Et si ça intéresse, dès que j'en ai, je ferais passer.
Bon courage
nanoum a écrit :Bonjour lgc,
il semble que tu vives mal ton accès dans l'éducation nationale. Tu penses à te reconvertir ? Sais tu dans quoi ?
Je pense que l'on est peut etre dans le meme mouizz, car je veux partir mais je ne sais pas où aller. Je voulais faire un bilan de compétences mais apparemment dans l'education nationale, c'est un chemin semé d'embuches.
Quelqu'un aurait-il des infos sur ce sujet ? Et si ça intéresse, dès que j'en ai, je ferais passer.
Bon courage
Salut
Dans chaque academie, il ya un réseau d'aide au personne qui peut normalement t'aider.
Il faut se renseigner au rectorat soit directement, soit par le biais de ton directeur, ou de ton superieur hierarchique direct.
Suivant les academies, ces infos sont aussi disponibles sur le site de l'academie.
Sinon il faut aussi aller voir dans les cio auprès de conseillers d'orientation qui doivent être au courant de ce genre de choses.
Je suis professeur des écoles dans le 92 depuis 5 ans. J'ai 28 ans. J'ai une licence de Géographie.
Je souhaite en effet changer de métier, car je crois m'être trompée dans le choix de ce métier. Je travaille en équipe avec ma collègue, tout se passe bien, mais je ne "supporte" plus les élèves, surtout ceux qui me cassent les pieds, et j'ai l'impression qu'il envenime le reste de ma classe. Le soir quand je rentre chez moi, je culpabilise pour tous les autres qui sont super gentils et agréables !
En même temps, les quelques élèves qui perturbent ma classe me rendent malade : je fais de la spasmophilie nerveuse.
En fait, parfois je me demande même l'impact de notre métier sur certains élèves.
Je souhaite passer des concours internes de la catégorie A.
Mais j'ai l'impression que c'est assez flou. Et aussi assez compliqué ?
Personne dans mon équipe ou mon école n'est au courant de ma possible reconversion.
J'ai vu que l'on peut passer les concours de :
- conservateur d'Etat
- d'inspecteur des impôts
- pour travailler à l'INSEE (mais dans quel domaine ?)
- inspecteur pour le passage du permis de conduire
Tout est possible, tu es fonctionnaire d'état, tu peux passer (presque) n'importe quel concours... après ça dépend de tes compétences pour réussir tel ou tel concours !
En géographie, il y a peut être des choses à faire avec l'ign.
Pour l'insee tu ne peux pas passer en interne car il faut déjà avoir de l'expérience dans les statistiques publics. (voir le site de l'insee et plus précisément le site de l'ensai ).
Si tu penses ne plus pouvoir tenir dans ton job, tu peux passer aussi des concours B au minefi, ta paie sera à peine inférieure.
Et cela te laissera du temps pour (re)-passer des concours A car rien ne t'assure de les réussir du premier coup !!!
Pour répondre à primetierce, j’ai quitté ce poste car je m’y ennuyais. Pour moi, c’était un emploi alimentaire en attendant de trouver un poste de catégorie B ou A. Je travaillais à l’accueil d’un musée. Je m’occupais de la billetterie et de la boutique, mais il y avait très peu de monde. Si j’avais eu une opportunité dans le domaine, j’aurais choisi de travailler dans un service éducatif. Il y en a dans de nombreux musés qui proposent des animations pour les scolaires et les individuels pendant les vacances. La gestion de élèves et le rapport que l’on a avec eux dans ce contexte est très différent de celui d’une classe. Je n’exclue pas aujourd’hui cette possibilité. Mais il faut trouver un poste !! Et les concours de la filière culturelle sont peu nombreux comme tu as pu le constater. Regarde quand même les concours sur l’ensemble de la France. Comme tu le sais sans doute, les concours territoriaux ne te donnent pas un poste d’office. C’est à toi de le trouver. Tu as un an renouvelable une fois pour le trouver. Mais l’avantage c’est que tu peux postuler partout en France. Dans la filière culturelle, tu peux passer en catégorie C Adjoint du patrimoine, en catégorie B Assistant du patrimoine, Assistant qualifié du patrimoine, et en catégorie A Conservateur (mais il est très difficile).
Si tu n’es pas réticente aux concours plus administratifs, tu peux passer le concours de rédacteur territorial (B) ou attaché territorial (A). (Avec ta formation en finances, tu peux intéresser les collectivités territoriales dans la filière administrative). Ces deux concours sont organisés plus souvent (presque tous les ans). Une fois en poste dans une collectivité, tu peux trouver un moyen d’avoir une mobilité en interne vers la filière du patrimoine (en te formant à côté dans le domaine).
J’espère que t’avoir éclairé un peu.
Bonne continuation.
Bonjour nanoum et bonjour à tous,
je pense moi aussi me reconvertir mais j’ai aujourd’hui tant de doutes sur mes capacités suite aux difficultés que je vis au quotidien dans une classe, que je n’arrive pas à prendre de recul. Je vais peut-être prendre un congé parental d’un an (mon enfant a 2 ans), pour réfléchir à ce changement de cap. J’aimerai pouvoir faire un bilan de compétence avant cela, donc, d’ici la fin de l’année scolaire. Malheureusement, il semble que ça ne soit pas possible sans que la hiérarchie ne soit mise au courant, à moins de le financer soi même. Alors j’hésite à en parler à l’inspecteur de ma circonscription. J’ai essayé de trouver via internet s’il existait un réseau d’aide aux profs dans ma circonscription, mais je n’ai rien trouvé. Comment faire ?
Professeur des écoles, je cherche aussi à changer de job, et ce depuis environ deux ans.
J'interviens ici pour répondre à nanoum au sujet du bilan de compétences. J'en ai fait un et je n'ai rien payé : il faut faire pour cela une demande de financement auprès de l'ANPE (eh oui, même sans être au chômage, qui l'eût cru ?). Explication : le bilan de compétences est devenu un droit pour tout salarié. Il est normalement pris en charge par l'employeur au titre de la formation continue. Dans les cas particuliers (et l'EN est toujours un cas particulier !), l'Etat prend le relais.
Bon courage dans vos démarches, ça vaut le coup... c'est un travail très intéressant et utile !
Bonjour voilà mon pb : je suis cette année en PE2. Mais je me suis rendue compte que finalement j'aimerai être prof d'anglais donc passer mon CAPES. Si je suis titularisée, est-il possible de passer le CAPES ? Dois-je passer le CAPES interne/externe ? Merci pour vos réponses.
obihou a écrit : J'en ai fait un et je n'ai rien payé : il faut faire pour cela une demande de financement auprès de l'ANPE (eh oui, même sans être au chômage, qui l'eût cru ?). Explication : le bilan de compétences est devenu un droit pour tout salarié. Il est normalement pris en charge par l'employeur au titre de la formation continue. Dans les cas particuliers (et l'EN est toujours un cas particulier !), l'Etat prend le relais.
Bonsoir,
A quoi sert 1 bilan de compétence ?
Quelles informations cela nous donne t-il ?
Moi aussi, je suis en plein réflexion pour 1 reconversion (sachant que j'ai 1 licence de géographie), je suis intéressée par les concours de bibliothécaire, conservateur d'Etat ou inspecteur des impôts.
Afli430 a écrit :Bonjour voilà mon pb : je suis cette année en PE2. Mais je me suis rendue compte que finalement j'aimerai être prof d'anglais donc passer mon CAPES. Si je suis titularisée, est-il possible de passer le CAPES ? Dois-je passer le CAPES interne/externe ? Merci pour vos réponses.
Bonsoir Afli !
Je crois pour passer le CAPES en interne il te faut 3 ans d'ancienneté en tant que titulaire.
Donc si tu deviens professeur des écoles titulaire soit tu passes le CAPES en externe ou tu attends 3 ans pour le passer en interne.
En fait pour le concours interne il faut au minimum 5 ans d'ancienneté dans la fonction publique, enfin c'est ce qui m'a été dit lorsque j'ai voulu me renseigner pour la voie interne
Bonjour,
Lorsqu'une inspection se déroule mal, peut-on nous attribuer un tuteur même si nous sommes titulair?
Mon enfant à 2 ans, j'aimerai prendre un congé parental à tps plein: mais es possible étant donné que j 'en avais pris un de 6 mois à la suite de mon congé maternité puis j ai repris mon poste à 50% et à tps plein cette année. jE travail à 190 km de chez moi et la voiture me fatigue, je ne profitr même pas de mes enfants le soir car trop fatigué....
bellaa a écrit :Bonjour,
Lorsqu'une inspection se déroule mal, peut-on nous attribuer un tuteur même si nous sommes titulaires?
Oui. J'en ai fait la cruelle expérience en tant que néotit (capes), je l'ai pris comme la reconnaissance de ma nullité par l'institution et j'ai craqué peu de temps après.
soala a écrit :J'en suis à ma deuxième demande de congé formation et je "prie" pour que ça marche.Je n'ai rien trouvé concernant la seconde carrière des enseignants sur mon rectorat (versailles),est-ce que cela varie selon les rectorats? d'ailleurs je croyais le projet obsolète.
Cependant même si je me mine là où je suis je n'en démissionnerais pas pour autant ,pour avoir bossé aussi dans le privé et tellement rêvé de ce statut de fonctionnaire, je cherche donc un détachement ou un concours.
Bon courage à tous
Je voudrais vous parler de mon amie qui est professeur des écoles en CE1 (elle est enseignante depuis 7 ans) et qui maintenant recherche à se reconvertir le plus vite possible pour quitter son métier. Car (et ce n'est pas pour dramatiser) sinon elle va en crever de ce travail... A se coucher tous les soirs à 2h du mat pour faire ses prépas, subir la bétise profonde (pour rester poli) de certains parents, gérer une classe de 30 gamins dont une handicapée lourdement (mais sans moyens supplémentaire), n'avoir aucun soutien de sa hiérarchie (bien au contraire), et rajoutez à cela des problèmes de santé très graves survenus il y a 2 ans, vous obtenez un cocktail détonnant et je crains réellement maintenant pour mon amie...
Concernant sa santé, elle a beau envoyer son dossier, téléphoner sans relache, pour avoir des infos ou un rendez-vous avec le médecin technique éducation nationale, aucun résultat. Personne ne daigne la considérer et elle se heurte à un mur d'indifférence qui la fait souffrir encore plus. Et même dans ses démarches personnelles elle n'arrive pas à se faire reconnaître ou prendre en charge par le corps médical.
Concernant son travail, l'absence de reconnaissance de son travail, de l'implication qu'elle met (vous l'aurez compris, je travaille moi dans le privé et je n'ai jamais vu une personne aussi professionnelle, compétente et impliquée dans son travail) à faire en sorte que son travail soit irréprochable, l'avenir assombrit par l'orientation donnée à l'école que mon amie juge incompatible avec l'idée qu'elle se fait de sa mission d'enseignant (elle ne veut pas être une bourreuse de crâne et faire des moutons ou singes savants), tout ça fait qu'elle ne veut plus exercer de la sorte. Mais quand elle essaie d'avoir des renseignements pour une reconversion au sein de l'éducation nationale ou de l'administration, elle n'obtient rien.
S'il vous plaît, mon amie se sent vraiment très seule dans son travail, et cherche au plus vite à se reconvertir (mais en restant dans le public).
J'espère qu'une ou plusieurs personnes pourront lui faire part de leur expérience de reconversion, avec les moyens utilisés, les pistes prises, les personnes à contacter, etc. pour que mon amie puisse enfin voir le bout du tunnel.
Je suis touchée par ce témoignage, car j'ai eu la même impression d'en "crever", en tout cas d'y laisser beaucoup de ma santé...
D'après mon propre exemple et celui de quelques personnes du forum, je conseillerais à ton amie de tenter les concours d'adjoint administratif, abordable pour les enseignants (math et français niveau 3e). Elle peut même le passer en interne avec son ancienneté.
Pour ce qui est de "tenir" et pouvoir préparer le concours, je vois plusieurs possibilités : trouver un médecin compréhensif qui la met en arrêt vu son état ; demander à bénéficier d'une formation au concours en interne si c'est proposé par son académie ; demander une disponibilité en se faisant appuyer par un syndicat pour augmenter les chances de l'obtenir. Vous pouvez vous faire conseiller par les syndicats sur les démarches mais il ne faut pas trop tarder je pense.
Je vous souhaite bonne chance et bon courage à tous les deux
Tout dépend de son profil et des endoits où elle souhaite travailler. En sciences, beaucoup d'enseignants qui réorientent choisissent l'insee ou les impôts en catégorie A, B ou C.
Professeur des écoles, je cherche aussi à changer de job, et ce depuis environ deux ans.
J'interviens ici pour répondre à nanoum au sujet du bilan de compétences. J'en ai fait un et je n'ai rien payé : il faut faire pour cela une demande de financement auprès de l'ANPE (eh oui, même sans être au chômage, qui l'eût cru ?). Explication : le bilan de compétences est devenu un droit pour tout salarié. Il est normalement pris en charge par l'employeur au titre de la formation continue. Dans les cas particuliers (et l'EN est toujours un cas particulier !), l'Etat prend le relais.
Bon courage dans vos démarches, ça vaut le coup... c'est un travail très intéressant et utile !
Bonjour,
Je cherche à faire un bilan de compétence. L'anpe de ma région m'a dit qu'ils ne faisaient des bilans de compétence qu'aux demandeurs d'emploi et dans un organisme privé : il faut soit payer (1500€) soit que le rectorat prenne en charge, mais j'ai vu sur internet que pour les profs il fallait 10 ans d'expérience, alors que je n'en ai que 6.
Est ce quelqu'un a plus d'infos sur le sujet?
gaut.76 a écrit :Merci Missanne pour votre réponse.
Personne d'autre n'aurait de suggestion à apporter?
J'ai vu qu'il y avait une association "aidoprofs" via le net
ça a l'air bien. L'adhésion se fait par année scolaire et coûte 120€. Est ce que quelqu'un parmi vous à bénéficier de cette aide?
Tout dépend de son profil et des endoits où elle souhaite travailler. En sciences, beaucoup d'enseignants qui réorientent choisissent l'insee ou les impôts en catégorie A, B ou C.
Bon courage.
Cédric
Enseignante en maths, j'ai vu justement que le concours d'inspecteur des impôts changeait l'année prochaine avec moins de maths.
Qu'en est-il des concours à l'INSEE? Où est-on muté si on réussit ces concours?
loliem a écrit :Enseignante en maths, j'ai vu justement que le concours d'inspecteur des impôts changeait l'année prochaine avec moins de maths.
Qu'en est-il des concours à l'INSEE? Où est-on muté si on réussit ces concours?
Le mieux est que tu consultes les rubriques du forum consacrées à ces concours, tu y trouveras la plupart des infos que tu cherches.
A y est, j'ai eu ma disponibilité... Vous savez comment je l'ai su, et bien j'ai vu que mon poste était vacant lors du mouvement. Pas un coup de fil ou une lettre de l'administration pour me prévenir, la grande classe quoi !...
Ma copine et moi attendions une réponse pour pouvoir envoyer une lettre de préavis à notre propriétaire, et eux avaient pris leur décision, j'imagine, depuis plusieurs semaines... Je bien compris que je ne suis qu'un NUMEN (Numéro éducation nationale pour les néophytes), et que je sois là où non, l'administration s'en tape le coquillart.
Ma disponibilité m'est maintenant accordée pour 3 ans, mais je me donne 2 ans maxi pour me reconvertir grâce au CNED et trouver du boulot dans le privé. J'essaierai de vous donner de mes nouvelles de temps en temps.
Bon courage à tous ceux qui tentent de s'en sortir.
PS : je n'ai pas essayé l'association AideauxProfs car apparemment la cotisation est de 120€, et étant donné que l'on est au mois de mai, je trouvais cela dommage... En revanche, le concept me paraît pas mal et cela a le mérite d'exister. Et puis 120 € qu'est-ce que c'est ? J'ai laissé 180 € à un psy, et cela ne m'a pas apporté grand chose....
Bravo Yacco et bonne reconversion
Moi c'est mon syndicat qui m'avait informé immédiatement de l'obtention de la disponibilité, l'arrêté du rectorat est arrivé bien après.
Bonjour, j'ai été PE 5 ans, je suis dorénavant directeur d'établissement sanitaire, social et médico-social (fonction publique hospitalière), grâce à un concours interne.
A vous lire, j'ai l'impression de revivre mes 2 premières années dans l'EN, et je vous comprends. Quand il y a souci, le système vous harcèle ou vous laisse tomber.
Mon choix de reconversion vient de mon dernier poste dans l'EN. J'étais directeur de maternelle avec une classe. Mais à l'EN, les directeurs de primaire n'ont pas de véritable statut. Ce sont un peu des larbins de luxe. J'ai constaté que les jours où j'étais directeur, je venais à l'école avec plaisir, et moins les jours où j'avais ma classe. Comme j'ai toujours été attiré par la sphère de la santé, j'en ai tiré les conséquences.
Contrairement à ce que les gens croient, prof c'est pas une planque, au contraire! Là où je suis actuellement, c'est plus intéressant et moins usant. J'ai même droit à 20 jours de RTT annuels en plus des congés payés que je ne prends pas car je ne suis pas fatigué nerveusement. Tandis qu'à l'EN, les fiches de prep à n'en plus dormir, les cris des gamins dans la cour, les ATSEM qui te pètent les couilles, les 2 ou 3 parents qui vont t'emmerder pour des histoires de kermesse, merci. Ma soeur est prof dans le 9-3, comme on dit. Pour ma part, je préfère aller en Irak. ma mère a été prof dans le 9-3 également. Franchement, pour être enseignant en primaire, il faut être passionné par les enfants ou la pédagogie, et dans le secondaire il faut être éducateur de rue. Il n'empêche que les 2 dernières années dans l'EN, je me sentais bien, mais je ne me voyais pas coller des plumes sur des poules à l'âge de 50 ans ou faire ainsi font les marionnettes.
je vous expose mon problème concernant bien évidemment la reconversion
j'ai 57ans...dans l'éducation nationale depuis 35ans....et à la limite de la déprime
je suis directrice d'école primaire..de 8 classes...en charge d'une classe aux 3/4 du temps et 1/4 déchargée..normalement
mon couple a explosé il y a quelques années puisque mon mari nouvellement retraité ne supportait plus les contraintes de la direction d'école que j'assumais alors que lui disposait tout à coup de tout son temps libre...tous les directeurs et directrices comprendront de quoi je parle
Cette année la coupe déborde....le ministre tire à boulets rouges sur l'école primaire...et le travail des directeurs devient impossible ..si ce n est à y laisser sa santé....service minimum d'accueil..suppression du samedi matin et gestion des 2h hebdomadaires supprimées....réforme des programmes...et maintenant suppression des IUFM....jusqu où allons nous aller..? si ce n est à privatiser l'enseignement...qui dixit notre ministre de la fonction publique ...coute cher à l'état et ne rapporte rien
JE VEUX QUITTER L EDUCATION NATIONALE....mais je n 'ai plus l'âge des concours....la prise de disponibilité est impossible..je vis seule et je n ai pas d autre revenu.....je ne trouve aucun renseignement nulle part ..
quelqu un a t il une solution..un lien à me proposer qui me permettrait de mener à bien ma démarche....??
je dois encore travailler 4 ou 5 ans pour pouvoir bénéficier d'une retraite complète
merci à tous et à toutes pour le coup de main que vous pourrez me donner
Pour se faire aider et soutenir, il existe dans certains rectorats un service d'aide au personnel en difficulté (professionnelle, sociale...).
Les possibilités que je vois qui s'offrent à toi sont :
- le dispositif seconde carrière des enseignants (mais d'après ce que j'ai vu, il n'y a que très peu de possibilités et les profils proposés sont très spécifiques)
- trouver un détachement dans une autre administration (il faut chercher par toi-même)
- les concours internes et externes (il n'y a pas d'âge pour se remettre aux concours, ce forum en est la preuve)
- demander un congé de formation pour préparer ces concours (ce n'est pas forcément facile à obtenir, l'appui d'un syndicat peut être utile, mais je ne sais pas ce qui se passe pour la rémunération par contre...)
En tout cas je te souhaite bon courage dans ta recherche de reconvesrion, ce n'est jamais facile mais beaucoup y arrivent.
Coucou me revoilà !
Après plusieurs difficultés lors mes stages, je ne veux plus être prof (métier que j'ai toujours voulu faire). Aujourd'hui je ne sais pas quoi faire, je me sens incompétente.
J'aimerais tenter d'autres concours (je n'ai qu'une licence d'anglais) : contrôleur du Trésor ou des douanes ou officier de gendarmerie (la gendarmerie m'a toujours plus ou moins attirée ). Je ne sais pas quoi faire. La semaine prochaine je pense que je vais aller au CIO. Help ! please !
Les services de soutien du Rectorat aux personnels en difficulté, pour les avoir testé, c'est très moyen. Cela dit, peut-être que dans certaines académies ils ne sont pas mauvais.
Tu peux demander le CNED. Pour les Professeurs des écoles c'est Toulouse. Copies à corriger de chez toi. Très cool, 3 ans et après retour en classe ou "réemploi"(très peu accordé) c'est-à-dire qu'on y finit sa carrière.
Il existe une association pour les profs qui en ont marre, Missanne peut sûrement t'en donner les coordonnées.
L'idéal c'est peut-être le congé pour formation professionnelle à 85% du traitement sur 1 an.
Tu suis une préparation à des concours administratifs (Ipag p.e.) et tu tache d'en réussir un sur les 3, 4,5 présentés. Dans mon Ipag une condisciple a eu un Institut Régional d'Administration à 55 ans : tu vois que c'est toujours jouable.
j'ai lu vos messages avec soulagement, je me croyais un peu anormale de vouloir me "reconvertir", même si, dans mon collège depuis deux trois ans, il y a déjà eu des départs, pour le privé, à l'université, pour d'autres administrations...
j'ai 52 ans, je viens d'être promue à la hors classe, ce qui ne me permet pas pour autant de prendre un temps partiel car je suis seule avec de grands enfants en études, mais j'espère que cela peut me faciliter (financièrement) une reconversion car je suis fatiguée, j'ai des problèmes de santé qui -heureusement- de me laissent pas la possibilité d'un mi-temps maladie, car ce n'est pas trop grave, mais qui nuisent à mon état général et je ne me vois pas continuer jusqu'à la retraite ainsi...
je cherche donc une reconversion mais hélas, sans disponibilité vu ma situation familiale
j'avais pensé à la documentation, et aussi à l'enseignement pour les enfants malades, en établissement de soins ou autres mais je ne connais pas les procédures etc
je suis une prof de français pour info en collège, d'où l'idée de la documentation mais pas très organisée ce qui m'inquiète un peu pour cette reconversion, l'idée d'une reconversion coupée du monde du travail m'angoisse un peu, car je ne souhaîte pas pour autant rester à la maison à ne corriger que des copies ou préparer des cours pour l'enseignement par correspondance, ce qui fait que, dans l'immédiat, je penche donc plus pour l'enseignement pour les enfants malades...
est-ce réalisable en gardant un salaire décent ? pouvez-vous me donner éventuellement d'autres pistes ?
A priori les fonctionnaires peuvent demander à bénéficier d'une formation interne pour préparer des concours et une reconversion, tout en conservant une bonne partie de leur traitement (85% il me semble, certainement sans les primes et indemnités mais c'est à vérifier). Par contre il semble que ce ne soit pas évident à obtenir. Si tu te lances dans l'aventure je pense qu'il faudra faire suivre ton dossier par un syndicat qui saura te conseiller et te défendre.
Bonne chance !
Bonjour à toutes et tous,
Jeune prof reconwerti après un an en lycée (wous l'awez wu, wous ne le rewerez plus !), quelques awis :
1 - effectiwement contacter les rectorats - serwice DRH et les syndicats.
2 - dans les deux derniers cas lus, il me semble que les deux enseignants ont l'ancienneté requise pour obtenir assez rapidement une "pause" pour reconwersion (je ne sais plus le terme exact) : regardez sur I Prof !!
3 - d'après I Prof, un dispositif est en train d'être mis en place pour reconwersion dans d'autres fonctions au sein de l'EducNAt après des années de bon et loyaux serwice. En attendant l'entrée en wigueur du dispositif, il ne fait aucun doute que les rectorats doiwent déjà diposer de postes pour ce faire.
4 - postuler aux postes particuliers : détachés auprès d'institutions culturelles, etc. Woir publications du JO, Bourse de l'emploi public (rare pour des profls comme les notres), etc.
5 - pour l'enseignement à des élèwes handicapés, une certification spécifique existe, notamment dans le secondaire (SHS 2A ou quelque chose comme ça) : regardez les PAM.
6 - dans la plupart des cas, la limite d'âge a sauté dans les concours !
7 - Pensez au secteur priwé ou à la FPT : gérer une école primaire est dewenu très lourd, s'occuper d'une crèche peut l'être moins.
Bon courage en tous cas et prenez appui sur les autres témoignages pour wous dire que wous y arriwerez !
Une nouvelle pierre à l'édifice...
Je suis prof des écoles depuis 4 ans, et comme pour un bon nombre ici, la réalité de la fonction est beaucoup trop éloignée des attentes que j'en avais. Faire le flic, avoir comme objectif premier de pouvoir réaliser une séance qui ne soit pas foutue en l'air avant la trace écrite... Plus personnellement, je me suis aussi rendue compte que transmettre un savoir ne me passionnait pas tant que ça, que je trouvais beaucoup plus de richesses dans des échanges moins formels avec les élèves.
Quand tout ça m'est tombé dessus, j'ai donc traversé mon passage dépressif, en maladie quelques semaines et je me suis mise en dispo pour le reste de l'année. Je suis d'ailleurs surprise de voir qu'il est dit ici et là que la dispo commence en septembre, la mienne avait commencé en janvier, à la rentrée des vacances de Noël, et pour 8 mois. J'ai pensé à démissionner, mais je n'avais rien d'autre à quoi je pouvais me raccrocher, licence de lettres modernes directement après le bac, le concours dans la foulée, aucune expérience professionnelle à mettre en avant pour postuler dans le privé et trop jeune dans la fonction publique pour prétendre à quoi que ce soit... J'ai rencontré l'assistance sociale de l'IA, ça m'aura permis de savoir qu'il en existe une, et qu'elle était plutôt sympa, mais sinon, une claque dans l'dos et "accrochez vous, ça ira mieux dans 10ans". Je suis allée au CIO, ce qui m'a valu un regard vitreux de la charmante dame qui s'en occupe, suivi d'un "bah pourquoi vous voulez plus être à l'école, y'en a plein qui voudraient avoir vot'e chance" hmm hmm.
A la rentrée suivante, la boule au ventre, j'ai pris un poste de ZIL (remplaçant) pour prendre de la distance avec les classes, les écoles, les élèves, et ça m'a permis de sortir un peu la tête de l'eau, de travailler sur moi, mes attentes et à me lancer dans la recherche active d'issues.
A la rentrée 2007, donc 3 ans après le début de ma prise de conscience, j'ai commencé une licence de psycho par correspondance, retour à la case départ, première année de fac, pratiquement aucune équivalence, mais au moins je me suis prise en main, j'ai repris les rennes, et rien que ça, ça fait un bien fou. Après l'obtention de la licence, je pourrai suivre la formation de psychologue scolaire, et puis encore après, en poursuivant les études je pourrais me réorienter complètement.
Pour ce qui est du congé de formation de 3 ans, je me suis rendue compte que seule la première année était rémunérée. Peut-être est-ce académique et qu'il y a d'autres modalités dans le reste de la France (je suis dans l'académie de Nice). Je me la garde pour les années futures, ne sachant pas encore trop où je voudrais m'arrêter.
La rentrée s'approche, la boule au ventre repointe le bout de son nez et même si j'ai désormais un objectif à atteindre, que la situation est devenue temporaire, j'en ai encore pour au moins 2 ans à croiser les doigts pour tomber sur un remplacement pas trop long, avec des élèves pas trop casse pieds, voire même pas avoir de remplacement du tout pour pouvoir travailler mes cours... mais j'ai un but à atteindre, je suis en train de m'ouvrir des portes et bon sang qu'elles sont lourdes !
Il ne s'agit pas d'un virage à 180°, je n'aurais pas pu tout plaquer, ce n'est pas dans mon tempérament et financièrement ça aurait été trop dangereux. Si c'est supportable et qu'on ne sait pas vers quoi aller, je pense qu'il est intéressant de se laisser le temps de la réflexion afin de pouvoir entamer quelque chose de nouveau en l'ayant pleinement réfléchi. Il y a aussi toutes les spécialisations qui peuvent être très épanouissantes pour certains qui ne supportent plus les classes "standards" (si tant est qu'une classe soit standard).
Bon courage à tous quels que soient les chemins choisis,
Aurélie
Merci Aurélie pour ton témoignage, il est très optimiste et montre qu'on peut trouver des solutions même si ce n'est pas facile
Bonne chance pour la suite !
Effectivement, je pense qu'il existe peu de situations dont on ne peut absolument pas se sortir, néanmoins, il ne faut pratiquement compter que sur soi-même, l'EN n'est d'aucun secours, la gestion des humains qui travaillent pour elle est vraiment déplorable et si le fonctionnaria offre une sécurité importante, il peut aussi être un véritable étau quand on veut bouger un tant soit peu.
J'en suis réduite a espérer à chaque autorisation d'absence que je demande pour passer mes partiels, à faire des lettres en donnant dans le genre : "la sollicitation de votre haute bienveillance Monsieur l'Inspecteur...", à pratiquement quémander ces 3 jours parce que, quand même, je le fais sur mon temps perso, pour rester dans l'EN, et que ce serait vraiment sympa
Pas une seconde pourtant je n'ai regretté d'avoir repris des études et effectivement je suis convaincue que s'est possible.
Courage !
aurelli a écrit :il ne faut pratiquement compter que sur soi-même, l'EN n'est d'aucun secours, la gestion des humains qui travaillent pour elle est vraiment déplorable et si le fonctionnaria offre une sécurité importante, il peut aussi être un véritable étau quand on veut bouger un tant soit peu.
Dans le privé, il est tout aussi difficile de changer de voie, on se retrouve là aussi seul face à soi-même (pour avoir fait un bilan de compétences, je sais de quoi je parle).
La plus grande difficulté je pense, réside dans le fait qu'il ne faut pas hésiter à "redescendre" en catégorie pour redémarrer dans une branche différente de la fonction publique, ce n'est pas un pas (psychologique) facile à franchir mais ça ouvre vraiment de nouvelles portes et ça permet de retrouver rapidement un emploi. C'est quand même l'un des grands avantages de la fonction publique, tu peux passer tous les concours qui te sont accessibles. Dans le privé, aucun employeur n'accepte de voir en entretien quelqu'un qui voudrait "redescendre" en qualification.
Sinon il y a la solution que tu as choisie, de suivre une nouvelle formation pour acquérir de nouvelles compétences et s'ouvrir l'accès à d'autres branches de la FP, un peu plus longue cependant. C'est possible aussi dans le privé mais avec plus d'incertitude sur les débouchés...
L'important comme tu le dis, c'est de prendre le temps de réfléchir à tout ça, de se fixer de nouveaux objectifs, et d'y aller !
J'ai lu attentivement tous les messages de ce forum qui ont fait terriblement écho à toutes mes réfélxions de ces derniers mois. Je souhaitais également apporter ma petite pierre et une note d'optimisme.
Professeur en lycée professionnel néo-titulaire, j'ai extrèmement mal vécu ces 2 dernières années (avec l'année de stage). Les cruelles désillusions, la fatigue nerveuse, le manque de reconnaissance...Tout a déjà été très bien décrit sur ce forum. J'ai passé mes 2 années à me plaindre, ce qui n'est pas dans ma nature profonde et ai décidé très vite que ma survie mentale et physique passerait par un arrêt TRES rapide de ce métier de dingue.
Que faire quand on sort tout juste de la fac, un concours de prof en poche et pas d'autre expérience professionnelle? J'ai regardé du côté des concours de la FP et ai décidé de passer tous les concours externes (je n'avais pas les 4 ans d'ancienneté nécessaires pour les passer en interne)de secrétaire admistrative, c'est-à-dire des différents ministères, dont les dates d'inscription n'étaient pas passées. Concours de catégorie B, quand on a réussi un concours de prof si séléctif, on peut réussir une note de synthèse et une dissertation de culture générale sans trop réviser.
J'ai passé en tout 5 concours, et ai été ravie de rater des journées de cours pour aller passer ces épreuves (on a droit à 8 jours par an rémunérés pour cela). Et j'ai le bonheur d'avoir été reçue à l'un d'eux, celui de l'éducation nationale. Je suis donc détachée d'office pendant une année, à l'issue de laquelle on me demandera si je souhaite rester ou revenir à mon poste de prof. Je ne perds pas en salaire, puisque l'on ne peut pas me baisser mon indice et j'ai passé la rentrée la plus sereine depuis bien des années. Je suis nommée dans une université, loin de la banlieue et de ses élèves. Et comme ce concours est déconcentré, j'ai choisi l'académie à l'inscription, pas de surprise quant à la localisation géographique.
Conclusion : ne craignez pas de changer, même pour redescendre de statut. Il est vrai que n'être "que" secrétaire peut se concevoir comme dévalorisant; mais ce n'est pas une fin en soi et cela permet de réfléchir sereinement à ce que l'on souhaite vraiment faire par la suite.
Moi aussi,j'ai lu tous les messages de ce post et ouffff, je me sens moins seule ...
J'ai 30 ans , je suis prof des écoles depuis 7 ans et j'ai obtenu le capa-sh option E il y a 3 ans.
Et franchement, je n'en peux plus !
Le pire, c'est qu'à l'école, tout va bien: bon contact avec les élèves, bien intégrée auprès des collègues, pas de problèmes non plus avec ma hiérarchie ... Mais moi, je n'y trouve plus mon compte et je vais à l'école en traînant les pieds, parfois, en pleurant; je compte les jours qui me séparent des vacances; je m'ennuie au boulot ; quand je rentre chez moi, j'essaie de faire mon travail de prep sérieusement ( j'y passe beaucoup de temps!!!) mais je n'y trouve aucun plaisir. Je passe pour une instit sérieuse et motivée aux yeux de mes collègues, de mon IEN et et je n'ose pas du tout en parler au travail ; j'ai l'impression que c'est tabou d'en parler, qu'on n'a pas le droit de dire qu'on en a marre, et qu'on veut changer de métier ...
Rien que d'écrire tout ça, j'ai une boule dans la gorge
Cela fait des mois que je pense à changer sans jamais oser prendre d'initiatives ; là, je me suis inscrite au CNED pour préparer le concours d'ADAENES en interne ; je pense que mes chances sont très minces car je commence tard et que je n'y connais rien en finances publiques etc mais je vais faire un essai , pour voir! Et puis je pense aussi à présenter des concours de catégorie B genre sasu, toujours en interne . Le fait d'avoir de nouveaux projets professionnels me fait énormément de bien ! Je pense aussi à demander un congé formation ( même si j'ai très peu de chances de l"obtenir) pour l'année prochaine .
Et puis je voudrais féliciter Florence pour sa réussite !!!
As-tu droit à un stage de formation à ta prise de fonction?
Bonne chance à tous et venez donner de vos nouvelles !
Ça n'a pas l'air d'être si marrant que ça le métier d'enseignant
Dommage, car ce metier est indispensable, il vehicule le savoir, la connaissance, il est à l'opposé de l'abrutissement vehiculé par cette société de consommation
Les emplois à relations humaines sont en générale assez pénibles
Il faut une santé mentale à toute épreuve pour effectuer cet emploi !
Dans le même cas que certains d'entre vous, j'ai réalisé un peu tard que je n'étais sûrement pas faite pour l'enseignement. Je suis T1 et me pose des tas de questions. J'ai reçu récemment une information terrible, c'est qu'en démissionnant de l'enseignement, on était radié de la fonction publique et donc était dans l'impossibilité totale de passer d'autres concours. Je n'arrive pas à trouver de texte de loi là-dessus. Est-ce une grosse bêtise ? Ah oui il faut que je précise que je suis dans l'enseignement privé... Puis-je tenter des concours administratifs en démissionnant de l'enseignement privé ?? Sinon je pense à une reconversion, du style secrétaire de direction dans un établissement privé (car pas de concours), ou carrément dans le monde de l'entreprise, ayant un peu évolué dans le milieu auparavant.
peche a écrit :J'ai reçu récemment une information terrible, c'est qu'en démissionnant de l'enseignement, on était radié de la fonction publique et donc était dans l'impossibilité totale de passer d'autres concours. Je n'arrive pas à trouver de texte de loi là-dessus. Est-ce une grosse bêtise ? Ah oui il faut que je précise que je suis dans l'enseignement privé...
Si tu es dans l'enseignement privé, tu n'es pas fonctionnaire. Comme pour n'importe quel emploi du secteur privé, tu peux en démissionner et te présenter aux concours de la fonction publique de ton choix.
Il est impossible de se présenter à un concours de recrutement de la fonction publique si les mentions portées au bulletin n°2 du casier judiciaire l'empêchent, mais à ma connaissance, enseigner dans un établissement privé n'est pas un délit ou un crime...
peche a écrit :Puis-je tenter des concours administratifs en démissionnant de l'enseignement privé ??
Bonjour à tous, je viens de lire ce post et comme cela fait du bien, on se sent moins seule! Je voulais demander à Florence83 quels concours avais-tu passé (5 tu dis), et lequel as-tu réussi? Comment l'as-tu préparé? Je te remercie.
Natachalala, il faut qu'on fasse connaissance! J'ai 33 ans et je me sens dans le même cas que toi, sauf que moi j'ai laissé tomber les prép depuis longtemps déjà, je ne me casse plus la tête, je fais simple, et tant pis pour mon inspection, on verra bien. De toutes façons je pense aussi tenter la formation de psychologue scolaire, au moins reprendre les études me fera le plus grand bien. Quelqu'un a-t-il fait ce parcours? Qu'en pensez-vous ? Merci !
Ah ah, je dis pareil à ceux qui me font des réflexions.
camelia 
